Affaires générales - Affaires institutionnelles

"La Présidence est une chance pour le pays", a déclaré le Premier ministre Xavier Bettel au quotidien "Luxemburger Wort"

Xavier BettelA quelques heures du lancement officiel de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne (UE), le Premier ministre Xavier Bettel a donné, le 3 juillet 2015, une interview au quotidien luxembourgeois "Luxemburger Wort", dans laquelle il revient sur l’importance de cet événement pour le pays et le rôle que jouera le Grand-Duché au cours des six prochains mois.

"Tous les projecteurs sont braqués sur nous", a indiqué le Premier ministre. Selon lui, la Présidence sera "très importante" car l’Europe est en crise, "que nous le voulions ou non".

Xavier Bettel est revenu sur les différentes crises qui secouent l’Europe actuellement : la question des réfugiés, "qui oblige de mener des négociations avec les pays", la Grèce, qui oblige à "continuer nos efforts pour trouver des solutions", l’Angleterre, qui entend renégocier sa relation avec l’UE, le dialogue entre l’Ukraine et la Russie, "qui doit reprendre à nouveau", ou encore le phénomène du terrorisme "qui nous oblige à s’unir et trouver des pistes communes pour le combattre".

Le Premier ministre a encore évoqué le "développement de l’économie" et sa volonté de "faire en sorte que le triple A social devienne une réalité dans certains pays et le reste dans d’autres".

Pour lui, il s’agira également de faire de la COP21, la conférence de Paris sur le changement climatique, un succès.

Xavier Bettel a par ailleurs évoqué le "sentiment comme quoi les décisions sont prises à huis clos", qu’il estime encore "trop présent dans la tête des gens", et a annoncé que pour y remédier, le Luxembourg organisera des "conférences sur des sujets précis", notamment sur le TTIP.

Quant à la mission que s’est assignée le Luxembourg, Xavier Bettel a indiqué qu’il s’agira de "recoller les morceaux et de proposer des solutions", d’ "élaborer des compromis". "C’est notre mission à nous : créer des ponts entre pays", a-t-il encore dit, insistant sur le fait qu’il sera nécessaire que les autres protagonistes aient la "volonté de participer de cette logique" pour que cela réussisse.

  • Mis à jour le 03-07-2015